Bon allay, un CR :
On s'est donné rendez vous chez Coy vendredi 24 à 9h.
J'avais pris soin de charger la voiture quelques jours avant, afin de ne pas être "à la bourre comme d'hab" le jour J. C'est d'ailleurs à ce moment là que je me rend compte que je coffre ne ferme vraiment pas bien... Qu'a cela ne tienne, je met un tendeur entre le pare choc et la galerie afin que la porte du coffre ne puisse pas s'ouvrir pendant qu'on roule.
Finalement j'arrive à 8h58 comme une fleur, avec la voiture chaude et le plein fraichement fais. J'en profite d'ailleurs pour me rendre compte que j'ai perdu la pochette en cuir de mon téléphone... La journée commence bien
On prend le temps de s'expédier un petit café derrière le gosier, charger encore quelques merdes qui ne nous servirons à rien, faire une léchouille à Galen qui a bien compris qu'on se barrait sans lui et let's go !
Vu que ça me faisait chier d'avoir perdu ma pochette de téléphone, on repasse par la station essence où j'avais fais le plein quelques instants plus tôt. Bien entendu, aucune trace de cette foutue pochette. Tant pis si ça doit être ma merde du week end, c'est acceptable.
Il est maintenant 10h passé, et nous voila en mini sur l'A15... Avec une voiture qui n'avait encore jamais pris l'autoroute auparavant !
On enquille sur l'A86 direction Bobigny, puis on rejoint l'A4 afin de bifurquer sur la N104... Peut de temps après nous voila déjà sur la Nationale 4 ! Coy et moi sommes assez surpris d'être aller aussi loin sans encombre, mais plutôt rassurée vis à vis de la fiabilité de l'auto, car il nous reste encore 8h de route d'après le GPS
La route se révèle plutôt calme et ensoleillée. Nous passons par Provins, puis Troyes, Dijon, Poligny, les Rousses où nous passons la frontière Suisse, Nyon, Genève, puis enfin Thonon les bains.
Nous nous sommes arrêtés un peu avant Troyes pour la pause déjeuner. Le temps d'engloutir un sandwich puis de changer de conducteur nous voila à nouveau "on the road again"
On aura perdu une bonne heure dans les bouchons au niveau de Genève... Quelle bonne idée de vouloir traverser la ville à 19h un vendredi soir
Bref, on sera bien accueilli chez Yacco où une succulente tartiflette nous attendais suivi de pomme au four
Couché un peu avant minuit, levé vers 6h, y a pas à dire, ça va être reposant ce week end. Le temps de descendre un nouveau café, et nous voila à nouveau sur la route, direction Vich, à la concession BMW du coin pour le départ du rallye.
Quand on y arrive un tout petit peu après 8h il y a déjà pas mal de mini garées sur le parking.
On récupère le road book et les stickers, qu'on se dépêche de coller aussi bien que faire ce peut avec notre talent habituel... Quelques explications sur le rallye et le départ est donné.
Les voiture sont numéroté selon leur année de fabrication. La plus ancienne à le numéro 1, la plus récente le numéro 32. Nous somme l'équipage N°24, on a donc 24 minutes avant de nous élancer pour la 1ere épreuve. On en profite pour essayer de monter le compteur de vélo que j'ai acheté quelques jours auparavant... Forcément, ça tourne au drame et quelques minutes plus tard on nous demande de nous mettre dans la file des voitures qui attendent le départ... On a juste une roue par terre et tous les outils de sortis.
On remet tout en place, le capteur est en place sur le bras oscillant arrière, mais l'aimant reste pour le moment dans ma poche on verra au prochain arrêt pour l'installer.
Les voitures devant nous s'élance une par une, on en profite pour nettoyer le pare brise et Coy fait quelques photos. Au bout d'un moment, ca y est, c'est à nous d'y aller
On s'élance pour notre première étape d'une 40aine de kilomètre.
Je suis au volant, coy fais le copilote.
- "Dans 400m tu tournes à gauche"
- "Euh ok, comment je sais qu'on à fait 400m ?"
On avait chacun pris soin de télécharger des applications de mesures sur nos téléphones afin d'essayer de savoir où on en est. C'était une chouette idée, car le compteur de la mini est assez libre dans son esprit: Quand on roule à 90 il fait le yoyo entre 0 et 200Km/h, pratique pour avoir une lecture fiable
Au cours de cette première épreuve, Coy essayes de prendre ses marques entre la lecture du road book, les indications à me donner, et la gestion des 2 téléphones afin d'avoir une lecture précise des mètres à parcourir et de la vitesse moyenne.
De mon côté je roule, un peu comme un con, en essayant de trouver le bon chemin et sans trop respecter la moyenne imposée : 48km/h.
On arrivera à la fin de l'étape avec un tout petit peu d'avance, on ferra une halte dans un coin pour laisser filer quelques minutes. Mais alors que nous pensions arriver pile à l'heure, il y avait quelques voitures devant nous qui attendaient de se faire enregistrer... Au final on pointera avec 2 minutes de retard
On repart pour la seconde étape, ce coup ci Coy est opérationnel à 100% et moi un peu plus rassuré, on roule plutôt pas mal et on arrive à la fin de l'étape pile à l'heure... Sans compter ce foutu feu rouge à 500mètres de l'arrivé qui nous ferra encore pointer avec 2 ou 3 minutes de retard... On commence à avoir l'habitude
On s'élance pour la 3ème épreuve. Vitesse moyenne imposée : 33Km/h ! Autant dire impossible à respecter... On roule donc de façon cool, mais pas assez pour finalement arriver à la pause déjeuner. On nous sert une assiette en plastique avec quelques morceaux de jambon, de fromage et de pain et une soupe chaude... Ça promet !
On déguste à peine le repas, qu'il est déjà presque l'heure de repartir. On vérifie que le capteur du compteur de vélo est toujours en place, ce qui est le cas et nous étonnes beaucoup. En effet, notre fixation à base de collson ne semblait pourtant pas très prometteuse
J'en profite pour vérifier le niveau d'huile et grosse surprise, on est au mini... Alors que la voiture n'a jamais consommée d'huile auparavant. Je fais le niveau et on se remet en route quelques instants après.
La moyenne imposée pour la 4eme étape est de 33km/h aussi. On va trop vite comme d'habitude et on perd pas mal de point.
Vient ensuite une étape de liaison. On se perd et on arrive avant dernier au checkpoint suivant. Ce n'est pas grave car ça ne compte pas pour le rallye, mais c'est toujours rageant de se perdre.
La 5eme étape est plutôt sympa car on roule dans la montagne. On arrive un peu en avance au checkpoint donc on se gare sur le côté pour pointer à l'heure, mais on se fait griller
Finalement le mec est sympa il nous compte la bonne heure d'arrivé quand même
Finalement nous voici dans la dernière étape de liaison de la journée qui nous emmène à l'hôtel.
On arrive Sur le parking qu'on nous indique, on discute un peu, on nous dis RDV au voiture dans 10 minutes et on va prendre notre chambre. pas de bol, on est pas dans cet hôtel là, mais dans celui 200mètres plus bas
On ressaute donc dans la voiture, on trace jusqu'au bon hôtel, on prend les clés, on arrive dans la chambre en étant complètement WTF
Tout l'hôtel est d'un kitsch ! Indescriptible.
On jette nos sacs dans la chambre et on repart aussi vite qu'on est arrivé pour l'autre hôtel.
On arrive pile au bon moment, car les voitures étaient en train de se préparer pour aller vers le circuit de glace.
On aura roulé à peine quelques minutes, dans un long tunnel, et nous voila face à face avec la frontière Italienne. Avec Coy on se regarde et on se demande bien où on va. Tout d'un coup, dans le tunnel on voit des carcasse de voitures, plus ou moins en bon état... On commence à s'imaginer un manouche bricolant au chaud, ou une casse Suisse pour refourguer les pièces en Italie... Mais en fait il n'en ai rien. Une grosse porte métallique s'ouvre sur le côté du tunnel et nous voici sur le circuit
Le briefing est terriblement lolant quand on connait ceux de Bertrand ou Régis.
"Bon alors ne vous coller pas trop, de toute façon vous ne pourrez pas aller vite, et surtout amusez vous"
Mokay, on va voir ce que ça donne.
On part en paquet de 10 voitures derrière le 4*4 du circuit pour le premier tour et ensuite on se démerde. Le fais la 1ere session avec Coy en passager, c'est super sympa. je n'arrive à rien car je n'ai aucune expérience sur glace, mais ça glisse, c'est crade, on se marre. Bref, assurément une bonne expérience.
Seconde session on laisse la voiture se reposer, puis Coy s'élance au volant pour la 3ème sessions.
Il a l'air d’apprécier la balade
Vient ensuite le challenge. 2 voitures, 1 à chaque extrémité du circuit dans un box symboliser par 4 cônes. on doit faire 1 tour complet, le 1er arrivé dans son box gagne la manche.
Ok, je m'élance en premier contre un suisse. Je n'ai aucune chance, mais on est là pour s'amuser.
Je gagne la manche en arrivant quelques secondes à peine avant lui. Il me dira ensuite qu'il a fait un tête à queue. \o/ ma chance légendaire à encore frappée
Second run, je gagne encore
Troisième run, contre des italiens, je pense avoir perdu car je suis arrivé trop loin dans mon box et j'ai fais une marche arrière de porc pour essayer de finir à la bonne position. Finalement c'est quand même moi qui gagne la manche
Je ne sais plus si la final était au 4eme ou 5eme run, mais me voila finaliste ! Qui l’eut cru ?
Pour cette dernière manche, on doit faire 2 tours.
Je m'élance du mauvais côté de la piste, ou l’adhérence au démarrage n'est vraiment pas bonne. Je me démerde comme je peux, et je reste concentré au maximum dans les épingles pour ne pas faire de tête à queue ou me tanker dans les bas côté.
La technique qui semble marcher le mieux c'est de ne pas freiner. Tout faire au lâcher de gaz, puis de tourner au frein à main (Ricou style
) avant d'essayer de repartir en trouvant de la motricité.
J'arrive à grappiller de précieuse seconde en passant à fond, dans une des "ligne droite" qui est en fait une grande courbe, dans une ornière qui me permet de bien rester en ligne.
Au final, malgré toutes mes techniques de pilotage digne des pires films/animes, j'échoue de quelques secondes et je prend la 2eme place.
Le temps de trinquer un coup avec le gagnant, nous voila à nouveau en route vers notre hôtel.
Coy prend une douche tandis que j'appel ma chère et tendre pour lui dire que tout va bien.
On se remet en route vers l'autre Hôtel ou le repas est servi. On arrive à la bourre, tout va bien.
L'entrée se compose d'une salade et le plat indiqué est une potence maison flambée
Notre curiosité n'aura pas été vaine car on nous amène une potence, littéralement, au bout de laquelle est suspendu une masse métallique d’où émerge des pics, sur lesquels des morceaux de bœuf sont empalés.
La serveuse arrose le tout avec du cognac à l'orange et fait exploser le bordel !
Oui oui exploser. flambé est un terme beaucoup trop léger pour ce qu'on vient de voir
Autant vous dire qu'on s'est régalé !
Une fois notre viande fini, une seconde potence est arrivé avec de la viande de bison cette fois ! C'était encore meilleur.
Le bide explosé, on est partit se coucher, car le lendemain on se levait à 7h.
Dimanche matin, le temps de se doucher et de rejoindre la voiture on constate qu'il à un peu neiger pendant la nuit.
la journée du samedi était clair et bien ensoleillé, celle du dimanche sera plutôt grise.
On repart pour une épreuves non chronométrés afin de rejoindre le 1er checkpoint de la journée. Une fois arrivé, on part à fond les ballons, car on a croisé pas mal de concurrent qui semblait partir dans l'autre sens, on se croyait donc perdu.
Au final il n'en était rien, et on aura allumé comme des cons pour rien. La fin de l'épreuve se résumera à se trainer la bite pendant près de 30Km.
L'étape d'après était la plus longue du week end. Un peu plus de 60Km de route montagneuse.
On l'a donc faite sans se presser. en respectant la vitesse imposée.
à quelques kilomètres de l'arrivé on est étonné d'arrivé autant en avance alors qu'on a pas allumé sur la route... Le temps de refaire nos calcul et merde ! On s'est planté
GAZZZZZ
On arrive au checkpoint pile à l'heure.
Dernière étape du week end, rien à signaler, on commence à se sentir bien claqué. On arrive finalement au restaurant ou la remise des prix aura lieu.
On profite du buffet qui est bien garni, et les organisateurs commencent à donner les premiers résultats.
Au moins on est pas dernier. Cette place revient à l'équipage du woody, qui se sont perdu pendant la dernière étape et avec lesquels on à bien sympathisé.
Le couperet tombe : 9ème ! C'est pas si mal pour une première participation.
On récupère nos lots (quelques gadget issue du merchandising tournant autour des news mini) et on décide de se remettre en route avant la nuit.
On a 2 possibilités, soit on retourne chez Yacco où des pommes au camembert nous attendent, mais on aura encore 10h de route le lundi. Soit on va vers le Jura, chez mes parents et on aura plus que 6h de route le lundi.
Le choix de la raison est fait, on se met en route pour le Jura. Coy conduira tout le long, et on arrivera sous la pluie chez papamaman vers 19h.
On mange un petit quelque chose, on regarde un peu la télé, puis on fait dodow !
Le lendemain matin on expédie une douche dans la salle de bain glaciale, on ingurgite encore une dose de café et on repart pour la capitale.
Coy aura conduit tout du long et j'ai réussi à dormir pendant 30 minutes en passager. J'aurais juste conduit les 2 dernière heures pour l'arriver sur Paris.
Le temps de déposer Coy chez lui puis de rentrer à la maison, et déjà il est temps de faire le bilan de ce week end... QUELLE PUTAIN DE GROSSE MARRADE !
J'avais déjà une petite expérience de rallye de ce genre, grâce à Bracobios et au club mx5france qui ont déjà organisé ce genre de chose, mais jamais sur un week end complet.
dés le départ on s'est laissé prendre au jeu avec pour seul objectif de faire du mieux qu'on pouvait.
Notre inexpérience et empressement dans certaines étapes auront eu raison d'une quelconque victoire, mais on se serra bien amusé. On aura aussi découvert un pays avec des paysage absolument magnifique et des routes qui le sont tout autant.
Enfin la voiture... Celle avec laquelle on pensait rester en rade sur le bas côté au bout de quelques heures n'aura pas broncher du week end !
Elle aura consommé un peu d'huile, le câble d'accélérateur se sera coincé un paquet de fois, mais tout le reste aura été "parfait". J'aurais pas miser un kopec la dessus quelques jours plus tôt.
Féloche si vous avez lu jusqu'au bout
