Petit retour sur le week-end dernier.
Tout part du Japon. Je roule en S660 et ma passagère me lance, en décapotable, je ne trouve pas le temps long, ça passe mieux la route. Oui elle n'a pas tort, j'aurais pu garder la MX5, je l'aurais fait.
La S660 est une bonne voiture mais ne me fait pas oublier la MX5. Je regardais déjà les sites anglais pour une autre voiture, bon d'accord, je vais chercher une MX5.
La NC j'ai déjà eu et il faudrait trouver une 2.0 ce qui un peu au-dessus de ce que je me suis fixé. Et au moment de la NC, j'avais été voir une NBFL 1.8, que j'avais écartée car elle paraissait douteuse. Je jette un coup d'oeil aux annonce de NA, oui, c'est mort le marché de la NA. Cela me confirme dans mon idée, une NBFL 1.8.
Commence les longues heures devant les sites anglais. Ah oui, ça rouille bien les NB mais vraiment bien...
Je finis par en repérer une (bleue, édition Nevada) et demande avis aux spécialistes de la MX5 de ces lieux. J'aurais bien voulu le cuir pour les sièges chauffants et la clim (ouais j'assume, j'ai prévu de rouler avec) mais bon elle paraît propre, ça se tente. Joel accepte de m'accompagner, enfin non, me propose d'y aller
. Le mec est d'accord sur la date proposée. Et puis, un jour il me dit que quelqu'un vient la voir...et elle est vendue dans la foulée.
La quête recommence.
Et puis, j'en élimine encore beaucoup. Et puis, j'en repère une qui correspond à la configuration que j'aimerais : verte, 1.8, cuir beige. Au Royaume-Uni, c'est une série spéciale (Montana) de 250 exemplaires. Mettez le volant à gauche, ça devient une Passion
Je suis en contact avec le vendeur mais je peine un peu à obtenir des photos où on arrive à se faire une idée claire de la voiture.
Après réflexion, ça se tente et l'option "on rentre sans" une probabilité réelle. Joel, fort de ses expériences anglaises, gère de main de maître la partie logistique.
Départ vendredi soir, stop à Calais. On vient, sans le savoir de s'éloigner de ce qui sera la manifestation des gilets jaunes du samedi. On embarque dans le Shuttle, le réveil à 5h30 pique un peu...Évidemment, il fallait qu'il y ait un accident sur l'autoroute (RIP Evora
), on arrive avec presque une heure de retard chez le vendeur. De loin, elle est belle. Elle a été préparée pour la vente, même les pneus brillent. Ca ne cache pas que c'est une mimix anglaise, donc il y a un peu de rouille mais a priori rien de dramatique. Le mec comprend, je pense, qu'on a trouvé les défauts de la voiture et nous demande notre prix avant de pouvoir l'essayer (au moins, c'est pragmatique, personne ne perd de temps). Joel l'essaye, on conclut que à rouler, c'est propre, rien de suspect. On repart avec.
Ca tombe bien, il y a un rayon de soleil au moment de partir je peux décapoter...le roadster ça me manquait je dois l'avouer. On trouve une station...je regarde le ciel, prend en considération que l'on est au Royaume-Uni et que le reste de la route c'est de l'autoroute, je recapote. C'était la bonne option, il n'a fait que pleuvoir jusqu'à l'arrivée en France. La route confirme l'impression de l'essai, elle roule bien.
On arrive à attraper sur le fil le Shuttle. Dans ce dernier, une employée nous demande si l'on est bien au fait des événements à Paris. L'autoroute pour aller à Paris n'est pas accessible de Calais avec les manifestations locales. Je ferai une escale pour rentrer à Paris le lendemain.