BwataGants.fr

Après c'est le huffpost fr, entre slate et rue89.

C'est bizarre, j'arrive pas à situer cette presse. C'est pas totalement bas de gamme mais ça ne vole pas haut pour autant.

slate/vice/rue89/huffpost/metronews pour moi c'est une presse qui a peu de thunes, qui ne tourne quasi qu'avec du pigiste plus ou moins payé au lance pierre et qui du coup ne fait pas beaucoup d'article de fond, se limite à réagir sur l'actualité avec un niveau de recherche limité. Les interviews sont bâclées, les sujets toujours "chauds" même si c'est rien du tout. Ce genre la : http://www.huffingtonpost.fr/michel-lev ... 72544.html
A la limite du clickhole, un peu comme l'article sur le CRS : oui c'est pas normal, mais tant que c'est pas sur une matraque couverte de sang de gamin de 12 ans, en fait, on s'en branle sérieusement.

Rue89 c'es pas un truc qui a mal tourné ? J'ai l'impression qu'ils se sont voulus engagés à leurs débuts et que maintenant ils font du slate.

Le projet initial pour moi était baltringue (info à deux voix, journalistes et contributeurs). Ca a vite mal tourné - j'aime avoir raison. Par contre, à la base, les journalistes qui y étaient tenaient la route et faisaient de vrais articles de fond.
Pis comme y'avait pas tellement de modèle économique, ils se sont faits racheter par l'Obs, c'est devenu encore pire. Pourtant eux ils avaient déjà Leplus, pas besoin d'une seconde poubelle.

Et les espèces immortelles ??? (hydra, jellyfish, dugesia...)

Les moules vont régner !

"bel" article, je ne sais pas
mais un peu navrant et flippant, ça...

http://www.theguardian.com/world/2015/j ... tive-waste

Du coup ce genre de réalité du nucléaire fait toujours relativiser des discours du genre de celui de Jancovici..

la gestion des déchets restera un souci majeur jusqu'à maîtrise de la fusion ouais

Sauf que là si j'ai bien compris ce sont des déchets liés au nucléaire militaire, Jancovici ne parle que du nucléaire civil.

Bien sûr, puisque lui parle des besoins en énergie et pas de défense.
Mais il simplifie et minimise à mort le risque, or il est loin d'être aussi bas que ce qu'il affirme. Notamment sur les zones de contention/exclusion puisque par exemple à Fukushima, des bêtes bien au delà de la zone de 20 kms présentent des maladies inconnues notamment sur leur peau.
Prends les réacteurs à proximité de grandes villes sur une carte, trace un cercle de 30 kms de rayon autour d'elles et réfléchis à sa phrase "si le risque c'est une fois de temps en temps 100000 personnes déplacées on peut prendre ce risque minime". Le réacteur du CEA à Saclay est quasi à 20 kms tout rond de l'hypercentre parisien. 100000 et conséquences minimes, la moitié de la rp inaccessible pendant 500 ans ? Hmmmm....

Le chevillage, une pratique sexuelle qui défonce :

http://mobile.lemonde.fr/m-perso/articl ... 97916.html

Aucun succès avec ces laitages. Vous avez tord/tort/Tatort, même si le sujet n'est pas très profond (huhu) c'est réellement intéressant.

Tu veux témoigner de quelques chose ?

Ah non, avec mes aventures anales je n'ose pas tenter l'expérience, trop peur d'achever ma rondelle déjà bien malmenée. Mais dans l'absolu je suis curieux de savoir quelles sensations ça peut procurer, la sodomie

Depuis le temps c'est cicatrisé

Cicatrisé oui mais affaibli également. La prochaine fois c'est les couches

http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/20 ... -dassises/

Si ça s'est effectivement passé comme ça, grande classe l'humiliation publique.

Oui j'ai lu cet article. Méfiance envers les impressions d'un chroniqueur judiciaire qui n'a pas eu accès à la procédure. Ce qui ne signifie pas que le président n'a pas exagéré, je dis juste méfiance.

L'article ne parle ni de procédure ni de responsabilité, simplement de comportement en public vis à vis du type. Et Pascale Robert est connue pour être une excellente -et très expérimentée- chroniqueuse.

Ce que je dis c'est qu'une attitude cassante peut être justifiée par un élément procédural dont la chroniqueuse, aussi excellente soit-elle, n'a pas connaissance.

Qui viserait le témoin ou la prévenue ?

Dans cette affaire on peut tout à fait imaginer que certains éléments de l'enquête faisaient pencher la balance à la limite du mis en cause, en ce qui concerne le témoin dont il est question. D'ailleurs il a été placé en gav au cours de la procédure, ce qui signifie qu'il y avait des éléments le rendant a minima un poil suspect. Déjà son statut d'amant, et puis le fait qu'ils se soient vus la veille, rien que ça ça justifie une gav dans une telle affaire.

Or le procès pénal est une "enquête" à lui tout seul. La procédure établie par la Police n'a que valeur de simple renseignement. Donc ça ne me paraît pas déconnant que le président décide de pousser ce témoin dans ses retranchements au cours de l'audience ; ce que je veux dire c'est que ça n'est pas une redite des questions posées par les flics au cours de la gav, puisque TOUS les éléments d'un dossier doivent être évoqués au cours d'une audience, vu que les jurés pas plus que les assesseurs n'ont connaissance du dossier avant l'ouverture du procès.

Après, sur le contenu de ces questions, oui elles sont dures mais me semblent assez inévitables, afin de déterminer si oui ou non l'amant a pu avoir un rôle actif dans la décision de passage à l'acte de la femme.

Et genre ça ?

En tant qu'enquêteur, l'intérêt que je peux voir dans cette question est la détermination de la force du lien qui unissait les deux amants, outre l'évident lien sexuel.

Oui, mais ce lien était déjà établi. Son existence comme sa fréquence ainsi que l'argent prêté, etc. Que des soupçons se soient portés sur lui, c'est normal.
Mais appuyer avec cette force sur des détails qui sont avant tout humiliants, alors qu'il avait manifestement déjà été établi qu'il n'a participé en rien à l'organisation de la tentative d'assassinat, quel intérêt ? Ce que je perçois (au travers du récit d'une autre perceptrice, certes) c'est surtout une moralisation à outrace, une pudibonderie qui ne s'avoue pas et s'abat sur ce type comme une vengeance, un genre de justice morale par oral. N'avoir rien vu c'est mal, être l'amant de quelqu'un c'est mal, donc tu vas déguster en public.

Autant tomber sur un président ou un avocat général bourrin/pervers ça peut arriver, autant tomber sur deux bourrins/pervers, les risques sont nettement plus réduits. A la relecture de l'article j'ai vraiment l'impression que la chroniqueuse voit ce qu'elle a envie de voir.